On fait son marché aux halles, comme d’habitude... quand soudain des voix s’élèvent en chœur et font vibrer le vieux bâtiment voué à une rénovation totale, d’ici quelques mois. |
À l’aide d’un petit feuillet avec les paroles des chansons, des visiteurs (prévenus ou pas) viennent rejoindre le groupe "officiel" d’Hestiv’Oc. Une cantèra organisée...
Pourtant, dans mes souvenirs du fond de la vallée d’Ossau (à moins que cela ne soit dans mon imaginaire ?), les cantèras étaient plutôt improvisées, avec comme seules règles : unité de lieu (bar ou buvette), de temps (heure de l’apéro) et d’action (on chante, on boit et vice-versa, car chanter, ça donne soif). D’ailleurs, on n’employait pas ce mot (nouveau ?), mais on disait "Ça chante !", en précisant bien le lieu (sur la place, chez Batcabe, etc...).
Les règles, comme les traditions, sont faites pour être respectées... et/ou transformées !
Ainsi on peut y chanter en français, en patois, en espagnol même, des classiques, des nouveautés et même des chants pour le moins surprenants dans ces circonstances (comme par exemple, le générique du dessin animé "Kiri le clown").
Bref, aucun problème à entonner l’hymne de la Section Paloise de rugby dans le coin de la Fromagerie Alexandre, juste après "Ô mon païs" au carreau des halles ou "L’immortèla", devant un café... Gascon. !
Allez, tant que ça chante... et à l’années prochaine !